LES FAITS MARQUANTS

AUX ÉTATS-UNIS, dans un contexte marqué par de nouvelles révélations contre Donald Trump dans le cadre de la procédure d’impeachment, le PMI composite d’octobre sort à 51,2 après 51,0 en septembre. En revanche les commandes de biens durables continuent de se dégrader.

 DANS LA ZONE EURO, en octobre, le PMI composite est quasi-stable par rapport au mois de septembre, à 50,2 après 50,1 et signale la plus faible croissance de l’activité globale depuis juin 2013. En France, il surprend à la hausse, et contraste avec l’enquête du climat des affaires de l’INSEE du même mois d’octobre, qui perd un point sur un mois.

AU JAPON, où tous les PMI subissent une chute au mois d’octobre, les volumes extérieurs échangés affichent un léger redressement. En volume les exportations reculent toujours, mais plus modérément.

L’ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE

La semaine a vu une nouvelle confusion des évolutions du Brexit, sans toutefois que la probabilité du No Deal remonte. Les députés ont initialement apporté leur soutien de principe à l’accord conclu entre l’UE et Boris Johnson. Une première depuis le vote en faveur du Brexit. En effet, depuis le référendum, le Parlement britannique ne s’était pas prononcé une fois en faveur d’un texte lié à la sortie de l’Union Européenne.

Toutefois, le Parlement s’est ensuite prononcé contre l’agenda présenté par Boris Johnson : celui-ci prévoyait un examen accéléré de la loi d’application de l’accord de sortie. Ce délais réduit de trois jours s’inscrivait dans la volonté du Premier ministre britannique d’offrir à une partie de ses cibles électorales un Brexit au 31 octobre.

Désormais, dans le cas probable de la formalisation d’un nouveau délais accordé par l’UE, la saga pourrait durer encore jusqu’au 31 janvier 2020. D’ici-là, les discussions se concentreront, dès ce début de semaine, sur la possible tenue d’élections anticipées, probablement en décembre.

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