LES FAITS MARQUANTS

AUX ÉTATS-UNIS, le gouvernement fédéral a partiellement fermé ses portes après que le Congrès n'a pas réussi à adopter une loi pour prolonger temporairement le financement complet. L'impact économique devrait être inférieur aux épisodes précédents de shutdown car le Congrès avait déjà adopté le financement de la plupart des grands ministères (y compris la défense) avant cette impasse.

DANS LA ZONE EURO, les enquêtes dans l’industrie restent très mitigées. Le gouvernement italien et la Commission européenne sont parvenus à un compromis sur le projet de budget 2019. La Commission a confirmé que si les mesures présentées par le gouvernement italien étaient effectivement votées par le parlement avant la fin de l’année, elle ne recommanderait pas le déclenchement d’une procédure pour déficit excessif.

EN CHINE, la communication à l’issue de la « Central Economic Work Conference » ne laisse aucun doute sur la volonté des autorités d’éviter un ralentissement brutal de l’économie.

L’ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE

Le FOMC a décidé à l’unanimité de relever la fourchette de taux directeurs à 2,25/2,50%. Les « dots » médians sont revus de 3 à 2 hausses pour 2019 et restent à 1 hausse pour 2020. J. Powell a expliqué que l’ « outil actif » de politique monétaire était la politique de taux et que la politique de bilan resterait en pilote automatique.

Le discours un peu plus dovish de la Fed n’a absolument pas rassuré les marchés. Seuls les propos de JohnWilliams, en fin de semaine, indiquant que la banque centrale tenait compte de l’environnement financier dans ses décisions, ont contribué à ramener un peu de calme.

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