LES FAITS MARQUANTS

AUX ÉTATS-UNIS, les données de conjoncture restent très bonnes, avec notamment la progression des ISM en novembre, mais le marché du travail ralentit un peu. L’accalmie post réunion G20 n’a pas duré, l’arrestation de la directrice financière de Huawei, fille du fondateur du groupe, est venue apporter un coup de froid sur les négociations débutantes entre les Etats-Unis et la Chine.

DANS LA ZONE EURO, les indices PMI définitifs de novembre ont été revus en hausse par rapport à leur estimation flash.

AU JAPON, l’investissement des entreprises a nettement ralenti selon l’enquête du MOF, et entraîne une forte révision en baisse du PIB du 3ème trimestre (de -0,3% à -0,6%).

EN CHINE, la croissance des exportations et des importations ralentit sensiblement, en premier lieu par un effet de base défavorable, mais la faiblesse de la demande intérieure explique également le recul des importations.

L’ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE

La Chambre des Communes devait être appelée à voter le 11 décembre sur le projet d’accord négocié par T. May sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. La défection de plusieurs dizaines de députés conservateurs et des membres du DUP rendait très improbable le vote de l’accord sous sa forme actuelle. T. May a donc reporté ce vote. Des négociations sur les modalités de la solution de filet de sécurité sur l’Irlande du Nord pourraient permettre de convaincre certains Hard Brexiters. La Cour de Justice de la Communauté européenne a rendu un avis qui précise que le Royaume-Uni peut renoncer de façon unilatérale au Brexit. Cela conforte les pro-Européens qui souhaitent convoquer un nouveau référendum.

Enfin, en cas d’échec du gouvernement, le parlement a voté la semaine dernière une résolution lui donnant un poids significatif dans la définition de la stratégie de négociation avec l’Union européenne …. La semaine sera décisive pour évaluer les forces en présence et la tache de T. May apparait toujours aussi complexe.

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