LES FAITS MARQUANTS

AUX ETATS-UNIS, les ouvertures de postes augmentent encore en juillet et les prix à la production continuent à accélérer.

DANS LA ZONE EURO, la demande est forte pour les biens industriels notamment en provenance de l'étranger mais la production reste freinée par les difficultés d’approvisionnement et de recrutement.

AU JAPON, , la confiance continue de reculer avec le maintien de l’état d’urgence sanitaire. Mais la politique reprend le dessus avec l’anticipation d’un changement de politique économique, qui booste la bourse.

EN CHINE, les mesures de régulation et autres déclarations s’enchainent. Les données de commerce extérieur étaient rassurantes mais ne doivent pas masquer un ralentissement de l’activité au cours de l’été.

L’ÉVÉNEMENT DE LA SEMAINE

C’était nettement attendu : la BCE a indiqué qu’elle allait « modérément » réduire ses achats de titres dans le cadre du PEPP sur les trois prochains mois par rapport aux T2 et T3 2021. Si le programme PEPP est censé s’arrêter en mars 2022, Christine Lagarde a bien rappelé que « le travail ne sera pas terminé » à cette date … et que le Conseil des gouverneurs reviendra alors à ses préoccupations d’avant-crise, c’est-à-dire les perspectives d’inflation basse à moyen terme. Ainsi, une augmentation du rythme de l’APP pourrait ainsi permettre une diminution des achats totaux (c’est-à-dire APP+PEPP) très progressive. Ainsi, une fois la fin du PEPP, il est concevable que la BCE continue à acheter des titres pendant très longtemps (l’APP n’a pas de date de fin), à un rythme substantiellement plus élevé qu’avant la crise (50 Mds € d’achats mensuels ?).

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